Expérience personnelle de la taille des rosiers

J'ai un pleureur qui est le plus facile. Chaque année il fait une ou deux branches de 2 a 3 m qui traine par terre et que je découvre après coup, en plus d'un ou 2 rejets. C'est White Dorothy Perkins il est au sujet Dorothy Perkins
Il y a aussi 2 autres faciles mais touffus, l'Emera et le Jacky's favorite (idem aux sujets)
Il y a ensuite 2 très hauts pas faciles, le Jazz festival (photo au sujet) et le Centenaire de Lourdes rouge (idem)
Le reste est en pot, 3 plus petits eus chez Aldi. Un rouge nom oublié faudra regarder l'étiquette, un blanc White ruiter et un qui n'avait pas de nom à port souple et fleurs minuscules que Cyrille pense être un Lady quelque chose (mémoire qui flanche)
Et les 2 nouveaux de chez Meilland 
Je ferai des photos aussi, promis 

Oui les tuteurs pourrissent facilement moi aussi j'ai eu de la casse et comme ton renfort est joli ça en vaut la peine 
J'avais essayé les bâton de bambous géants mais c'est trop léger 
Merci encore pour les conseils
Sur le White Dorothy (depuis longtemps) et maintenant sur l'Emera, j'ai des pousses qui se sont transformées en branches secondaires totalement verticales, sur une branche primaire tombante c'est très laid. Je les rase ? Si tu veux je ferai une photo

En effet, certains cultivars se comportent mieux que d'autres en tige. Aucun mérite avec les Iceberg, ils sont super faciles.
Pour ce qui est de tes branches verticales, perso, je les garde peut-être 1 an mais après je m'en débarrasse car une boule ne peut pas être ronde avec des branches verticales. Donc à tailler initialement pour forcer du bourgeonnement latéral et si pas satisfaite, à couper complètement.

Pour que le bas du tuteur ne pourrisse pas, il faut brûler le bois. Le charbon n'est jamais mangé par les champignons.

Super ! hormis le fait que c'est un peu tard pour moi, je prends note pour un prochain éventuel tuteurage !

Ça résisterait aussi a la pourriture due à l'eau ?
En tout cas j'ai essayé ce soir sur une branche de noisetier bien sèche depuis un an et la partie calcinée a chu au sol 
Tu ne la fait brûler qu'en surface ?

Je pense que Cyrille parle de brûler (noircir) la pointe d'un pieu. C'est une vieille technique à l'époque où le bois était la norme permanente côté matériau
Donc ça ne marcherait pas avec une branche fine qui brûlerait complètement VS du bois avec suffisamment de matière qui ne serait brûlé qu'en surface mais bien noirci quand même.

Mais si on brûle la pointe seulement comment ça peut résister à la pourriture de ll'eau ?

Voici Ronsard, 2 premières photos d'Emera et dernière de White Dorothy Perkins : sur ce dernier toutes les branches se mettent à faire du secondaire vertical et en pagaille, tous les 5 cms donc sur le dessus de la tête ce n'est plus un pleureur mais un razmocket avec plusieurs buissons en touffe
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Sur Emera, je pense que tu peux lui faire un toilettage rigoureux car il est hyper branchu !
Ne garde que les belles branches avec une longueur raisonnable et enlève la grande majorité des petites branches. Il faut qu'il respire un peu, surtout qu'Emera pousse tout seul et reprend très bien.

Pour Dorothy, il faut conserver les charpentières pleureuses et ne tailler que les branches secondaires à 3 yeux. Ainsi, tu conserves la forme et il va fleurir sur le bois secondaire, ce sera très joli

hysope a écrit:

Mais si on brûle la pointe seulement comment ça peut résister à la pourriture de ll'eau ?

En effet, ce que je considère comme pointe est la partie qui sera enterrée

Merci pour tout Ronsard je vais suivre tes conseils à la lettre   

Mon grand père enduisait le bois destiné à ses casiers de "coal tar". Je ne sais pas si ça existe toujours. Pas très écologique mais pas de pourrissement non plus...

Oui ça marche très bien, je l'ai fait avant peinture sur le tasseau au sol dans le bas de ma cabane au goudron de pin. Une fois bien sec (ce qui par contre prends du temps) c'est comme une sous-couche.
Je te remercie Thermidor d'en parler car si ton grand père le faisait il y a des chances pour que ça ne se délite plus ni ne dissolve plus même enterré en terrain humide ?
Le goudron servait encore il y a 20 ans en médecine en badigeonnage sur le corps, depuis on lui a découvert des propriétés cancérogènes (tout ce qui est sur la peau migre dans le sang) donc il faut porter des gants ; et je ne tenterai pas en bois de support enterré pour des fruitiers pour la même raison, mais en support de rosiers j'aimerais bien essayer

hysope a écrit:

Je te remercie Thermidor d'en parler car si ton grand père le faisait il y a des chances pour que ça ne se délite plus ni ne dissolve plus même enterré en terrain humide ?

Nb. Je parlais de la substance goudronneuse bien sûr pas du bois 
Le bois est très absorbant donc il y a des chances pour que le goudron ne diffuse plus ou peu dans le sol
Donc oui ça me paraît bien et j'essaierai pour un tuteur de tige
Merci Thermidor