Mutabilis (Chine ? - Avant 1894)

Tellement beau !
J'ai dû renoncer à le commander vu qu'il est complètement incompatible avec une culture en pot. Mais c'est un des rosiers que je trouve les plus remarquables. J'aime beaucoup le contraste entre le feuillage delicat et les épines redoutables, et bien sûr cette floraison extraordinaire.

Le mien pousse doucement mais sûrement sous le prunier. Pas de fleurs pour l'instant.

Après la taille de fin d’hiver, ‘Mutabilis’ démarre fort avec de belles pousses rougeâtres

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Chinensis Mutabilis, une belle vigueur ! J'ai rabattu le mien assez sévèrement et le voilà reparti avec de jolis rameaux qui démarrent à la base. J'ai aussi 2 Sanguinea qui présentent quelques boutons au dessus d'un magnifique feuillage rougeoyant
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Les chinensis n'apprécient pas trop d'être rabattus, cela peu leur être fatal. Une belle référence ce rosier.

Voici le mien, photo prise ce matin.
Je ne taille absolument pas ce rosier ni son copain, le Sanguinea, copiant ainsi les jardiniers de ma ville qui ont planté ces deux Chinensis dans les espaces verts il y a de nombreuses années et qui les laissent vivre leur vie.
Je confirme que c'est un rosier sans souci qui se plaît super bien dans le sud et dans une terre pourrie comme la mienne (désolée, c'est vraiment le mot le plus adapté !).

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Le mien issu d'une bouture d'un rosier trouvé dans un cimetière commence à s'étoffer !
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Une variété qui se développe très bien dans le sud de la France.
Bien vigoureux une fois installé.

Ça pousse, ça pousse

Cette variété n’est pas inerme, contrairement aux remarques que j’ai pu lire par ailleurs : les épines sont nombreuses et bien offensives.
Les premières fleurs sont pour bientôt

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Le mien est déjà bien en fleurs et je confirme, pas inerme du tout !

La première fleur de ‘Mutabilis’ au milieu des jeunes pousses rougeoyantes :

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Chinensis Mutabilis est en fleurs depuis pas mal de temps chez moi. Ce n'est pas le rosier qui a les plus belles roses, c'est sûr. Mais il est lumineux et donne une sacrée touche de couleur ! Je le vois de loin dans mon jardin et il ressort bien sur le feuillage gris des oliviers.
Il m'a fait de grandes pousses cette année.

Vous noterez au passage la couleur de l'herbe. Nous sommes dans un état de sécheresse extrême dans le Gard, du jamais vu pour un mois d'avril.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tout le long du muret qui borde une partie de mon verger, j'ai planté des rosiers cet automne pour accompagner Mutabilis, comme Astronomia ou Yann Arthus Bertrand.

Cet hiver a été difficile avec encore une fois un déficit hydrique... Ça va être dur de faire du foin dans ces conditions. J'espère qu'il y aura quelques grosses pluies dans le Gard et ailleurs avant l'été pour que ça parte moins dans les températures extrêmes et la sécheresse en plein cœur de l'été.
Ils sont très beaux ces oliviers et j'imagine que ça fait plaisir de voir un peu de couleur vive pour contraster !

Isild a écrit:

Vous noterez au passage la couleur de l'herbe. Nous sommes dans un état de sécheresse extrême dans le Gard, du jamais vu pour un mois d'avril.

Une situation quasi identique chez moi et sur une grande partie de l’arc méditerranéen

Cyrille a écrit:

Les chinensis n'apprécient pas trop d'être rabattus, cela peu leur être fatal. Une belle référence ce rosier.

Celui que j'ai fortement rabattu est très bien reparti, mais en effet, j'éviterai de renouveler une taille aussi drastique, car j'y tiens !
Ce rosier avait été déplacé en automne 2020. Il s'est tellement plu dans son nouvel emplacement qu'il a eu un développement extrêmement rapide et est tombé un jour de vent sur le sol détrempé. Les racines n'ont pas suivi le rythme des tiges !.
Normalement cette année tout cela devrait s'équilibrer mais j'ai tout de même cerné l'arbuste d'une grille (treillis à béton mise en cylindre) pour le caler le temps qu'il soit bien solide
A mon avis, ce qui a permis une belle reprise, c'est que le bois était encore assez jeune à la base, donc bonnes vigueur et basitonie.

Kalou,
merci pour le terme "basitonie" que je ne connaissais pas ! Enfin,  un mot pour décrire cela!
En cherchant je découvre aussi son opposé, acrotonie et mesotonie au milieu. Sincèrement merci, apprendre des autres membres c'est une des choses que j'apprécie le plus sur ce forum !

On va devenir érudits ! J'ai aussi appris 3 mots en vous lisant

Pour le plaisir du partage, j'en apprend tellement sur les rosiers ici. Quelques exemples
Arbustes basitones : armoise, hortensia classique à grosses fleurs, cornus à bois coloré, framboisier,..
Arbustes mésotones : sureau, forsythia, cassissier,...
Arbustes acrotones : lavande, troène,...
Le plus souvent les arbustes ont un peu de chaque avec une dominante plus ou moins marquée. On trouve quelques acrotones stricts la lavande par exemple qui ne peut se régénérer de la base et qu'il est souhaitable de tailler un peu chaque année pour lui maintenir un port trapu.
Parmi les rosiers, les Rosa rugosa sont plutôt basitones (drageonnent pas mal), les rosiers buissons seraient assez acrotones (ils ont tendance à se dégarnir du pied s'ils ne sont pas taillés régulièrement et port plutôt érigé).
Les rosiers arbustes sont plutôt mésotones, globalement aussi larges que hauts.
Ces caractères varient aussi selon les variétés.

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Il est vraiment époustouflant cette année !
Je suis étonnée de ne jamais le croiser dans les jardins de ma région :

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Il est très très beau et bien équilibré

Il m'a fait deux grandes tiges que j'ai dû tuteurer donc ça le déséquilibre un peu mais c'est vrai que cette année, il s'éclate.
Visiblement, il aime bien la sécheresse lui !!

J'espère que ses "enfants" (Plaisanterie et Souvenir de Louis Lens) vont autant se plaire sur mon terrain.

‘Mutabilis’ avec un peu d’oïdium mais néanmoins très beau
Les petites taches blanches à l’arrière plan correspondent à la floraison de ‘Indica major’ et à celle de l’iris ‘Glacier’
L’arbuste au feuillage vert clair est un lilas des Indes violet dont je ne me souviens plus du nom  

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Mutabilis à Chédigny (20 mai 2023)


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Toujours sublime !!!