Charles de Mills (Origines inconnues - Avant 1790)

Superbe Charles

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'Charles de Mills', obtention belge, circa 1835: C'est en quelque sorte le roi des galliques, cet aboutissement concentre les qualités de sa classe.
Et n'en déplaise à M. François Joyaux dont l'argument est repris partout pour argent comptant, ce rosier n'a rien à voir avec feu 'Bizarre Triomphant', obtention hollandaise du dernier tiers du XVIIIe siècle, qui était panachée de blanc. C'est du moins le descriptif donné dans les catalogues de l'époque…

Une photo de ‘Charles de Mills’ à la roseraie de Berty, cette année :

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Les livres de François Joyaux ont eut le mérite de débroussailler fortement le pedigree de nombreuses variétés non remontantes afin d’apporter, par la suite, les correctifs nécessaires. Ce qui était loin d’être évident lorsque les sources restaient éparpillées et que les technologies numériques de l’époque ne permettaient pas de croiser les informations.
Une nouvelle édition de certains de ses ouvrages aurait permis d’éliminer plusieurs erreurs.
Est-ce encore possible de nos jours ?

Il y avait de nombreux pots de ‘Charles de Mills’ à la vente à la roseraie de Berty.
Certes, la rose est magnifique, mais d’autres variétés, pourraient, légitimement, être présentées, surtout  dans le cadre d’une roseraie conservatoire labellisée.
Après coup, je me suis demandé si notre ‘Charles de Mills’ ne venait pas de dégringoler au rang de simple produit d’appel …  

HMF reprend comme synonyme le terme de ‘Bizarre Triomphant’ à propos de ‘Charles de Mills’ tout en indiquant qu’il s’applique essentiellement aux inflorescences striées !

Dans tous les cas, merci, Callimarcio, pour cette mise au point historique