Laneii (Laffay - 1845)

Bizarrement ma bouture en pot fleurit plus que celles en pleine terre !
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Oui c'est ce que je supputais. D'ailleurs sur mon plant en pleine terre j'ai eu moins de fleurs mais j'ai eu un drageon !

bourru07 a écrit:

André a écrit:

Bizarrement ma bouture en pot fleurit plus que celles en pleine terre !

Pourquoi bizarrement ?
Rien de plus normal, au contraire :
Encore peu de racines et emprisonnée dans un pot : ta bouture souffre.

Une plante qui soufre exacerbe son sens génésique.
Afin de se reproduire, de peur de crever sans descendance...

g

D ou' le conseil de couper les boutons au profit des racines...
Je vais le faire de ce pas!

Première fleur, encore merci André pour ce drageon, c'est une belle découverte, quelle jolie rose  rose      

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De rien. Ça fait plaisir !
Il a du faire moins froid dans l'Hérault qu'en Gironde. Chez moi, il est encore en boutons !

La pluie l'a un peu couché cette année, mais comme il est entouré de buissons qui ne le serrent pas trop, il n'en est que plus beau.

Belle association

Petit tour à la roseraie de Morailles aujourd'hui, les floraisons étaient moins avancées que je ne le prévoyais, et beaucoup de signalétique s'est perdue, noyée dans les mauvaises herbes au pied des rosiers ou disparues définitivement.

Celui-là avait son panonceau, il était hérissé de boutons et manifestement très drageonnant car les cannes sortent directement du sol :

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Ma bouture faite en mai dernier démarre avec vigueur et commence à drageonner.
Mon exemplaire est directement issu d'un plant centenaire, acheté très exactement en 1867!
C'est le vrai 'Laneii', celui des descriptions anciennes et surtout illustré par la très belle lithographie couleur parue dans le Journal des Roses en 1880 (à consulter sur le site Gallica de la BNF).
Des rosiéristes réputés (Schultheis, Loubert, et d'autres), proposent des 'Laneii' qui sont en fait d'autres variétés, lesquelles restent d'ailleurs à identifier…

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Voici quelques vues du pied mère (8m2 de surface!), acheté par la Société d'Horticulture de la Sarthe, aux pépinières Moulin (Le Mans), en 1867 :

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Des planches comparatives seront les bienvenues.
Je ne savais pas qu’un mélange existait chez cette variété.

La fleur est vraiment très belle. J'en profiterai, cette année, pour te présenter un moussu, trouvé sur un caveau ancien. Un rose, mais c'est tout ce que j'en sais.

Oui Cyrille, ce rosier a son charme, même si les fleurs sont petites (pour cause de terrain pauvre depuis le temps). D'ailleurs pour l'anecdote, il a été à l'origine du déclic pour mon intérêt très récent pour la rose ancienne. En effet, en mai 2020, je sortais du premier confinement et en allant faire un tour au Jardin des plantes du Mans, je me suis rendu compte que l'énorme rosier (qui occupe un massif d'au moins 8m2 à lui seul), devant lequel je passais depuis 30 ans, n'était pas un rosa rugosa comme je l'avais négligemment pensé, mais un centifolia muscosa.   Comme quoi il faut prendre le temps de s'arrêter sur des petits riens parfois.
Bref, son parfum capiteux (divin même) et sa mousse à odeur résineuse m'ont littéralement transporté en un ailleurs ravissant.    C'est là que j'ai compris qu'il était temps de plonger dans la rose ancienne. Après, dans le cadre de mes recherches locales, j'ai pu retracer le fil de l'histoire de ce rosier, ce qui a été une surprise rare!  

Ça me donne envie de la cultiver...

De ce rosier, il m'en reste encore deux plants disponibles pour cet automne