'Comtesse Doria' (Portemer, 1853)

à venir en photos ici au printemps 'Comtesse Doria' un beau et solide moussu qui était présent à L'Haÿ du temps de Jules Gravereaux (cf. catalogue de 1902). Le rosier y a disparu sous son nom depuis (encore par négligence), mais selon un cliché d'Etienne Bouret visible sur sa page Facebook, il y serait encore à la place de 'Gloire des Mousseuses', un rosier qui n'a rien voir évidemment.  
Bref, 'Comtesse Doria' existe aussi et encore à Sangerhausen, mais n'est plus en culture commerciale (pas même chez Loubert) ce qui est dommage car il est officiellement introuvable. Il est parfois confondu avec une autre obtention plus tardive de Portemer 'Duchesse de Verneuil'.  Mon exemplaire récemment identifié de 'Comtesse Doria' a été découvert dans la campagne sarthoise, vers 1980, aux abords d'un ancien domaine, commune de La Guierche.  

Les photos de HMF présentent une belle variété mais qui semble difficilement différentiable d’autres rosiers de la même famille.
À mon avis, une recherche compliquée

Cela n'a pas été simple en effet, d'autant que des variétés peu répandues sont de ce fait peu photographiées et à peine visibles sur Internet ou dans les livres.  
L'identification du rosier s'est faite sur le croisement de plusieurs détails de sa morphologie végétale, dont surtout le feuillage. Chaque rosier a un feuillage qui lui est propre, comme les empreintes digitales en fait.
En plus, à la différence des galliques qui ont été pléthoriques, les rosiers moussus ont été moindre numériquement.
Le corpus connu des variétés aujourd'hui est estimé entre 120-130 variétés ce qui resserre le paquet de candidats.  

Après cela, le rosier a également un port particulier, sa fleur est encore assez différenciée si l'on y prête attention. C'est en forme de coupe ou bol, les pétales ont un dessus rose carminé, le revers est rose pâle.  

pour les autres rosiers moussu, rien qu'en regardant le catalogue Loubert, on peut voir des variétés avec des fleurs qui ne sont qu'infimes nuances entre elles. Je ne parle pas des doublons également que peu/personne ne signale (ex: 'Zoé', 'James Mitchell', 'Béranger').  

Bravo Callimarcio d'avoir mis en lumière cette variété qui n'existe plus dans le commerce.

Re bravo, c'est comme un roman policier où on attends la fin, pour savoir qui est le criminel. Une véritable enquête avec des feuilles en place des empreintes digitales. On attend de redécouvrir cette merveille.