les trois inconnues de Virollet (17).

En y pensant et en regardant la liste des variétés du jardin, je ne reconnais pas cette floraison rose qui fane violet sur un arbuste inerme et vigoureux.

« petites fleurs doubles, roses lilacées, légèrement veinées, aucun parfum ( Shocked Shocked Shocked ), rosier inerme, stipules entières, à gorge rose ».

Ça, par contre, c’est ma virollet, sans aucune hésitation.

Voilà qui renforce le mystère de nos belles inconnues.

Je dirais même que l’ouverture de la rose à fortement besoin de chaleur ou plutôt d’absence d’humidité pour bien s’ouvrir. Les premiers pétales ayant tendance à pourrir autrement comme « souvenir de la malmaison ». Ce qui ne me dérange pas tant les branches sont couvertes de boutons de différents stades.

Oui, tout comme Brendan j'avais aussi remarqué que cette rose "de Virollet" (présumée) aimait la chaleur.    
Elle a été le dernier gallique à fleurir dans le jardin, et précisément lorsque le temps était déjà avancé et de type estival.
Elle est insensible à des coups de chauds à plus de 30°C comme il y a eu fin mai-début juin ici.
Ce n'est pas un rosier précoce donc, et ça c'est aussi un critère à retenir également.  
Bref, en relisant le fil mes posts précédents (que je laisse finalement pour la postérité du sujet ), je pense vraiment qu'il s'agit bien d'une variété distincte des autres roses citées telles "Jardin Ouvrier", "Gloire de France".

Bien qu'ayant une fleur dans la même gamme de coloris, le rosier dit "des Nouillers" n'est pas un gallique mais plutôt un alba x centifolia comme l'avait vu Cyrille, donc n'a rien à voir les trois susmentionnées et je ne le compare pas avec, son feuillage étant très typé.

Comme Callimarcio, je constate que c’est une des galliques parmi les plus tardives (avec Belle des jardins) et que la chaleur ne semble pas l’incommoder. Au contraire.
Pour moi, elle n’est absolument pas similaire aux variétés citées. Mon compagnon n’y voit pas trop de différences mais c’est un autre sujet

Par contre, je trouve « jardin ouvrier » et « gloire de France » très proches. J’avais songé à une seule variété mais deux clones différents.

La vraie question est :

Qui est cette virollet que je cultive et que j’ai partagé à Callimarcio ?

A mon avis, c'est celle du jardin ouvrier.

Je cultive bien « virollet » et « jardin ouvrier ».
Les deux sont arrivés en 2019.

Le dit « virollet » correspond parfaitement à ta description sauf pour la fanaison.

Le dit « jardin ouvrier » est lui, plus bas, autour de 120cm de haut maximum, des bois de taille plus standard, plus proche d’un gallique ou d’un centfeuilles. Il est un peu épineux, drageonne énormément et loin et sa fleur est beaucoup plus proche de « gloire de France », plus grande et plus précoce. De plus, il est bien parfumé.

A l’exception du coloris, le rosier que l’on décrit, Callimarcio et moi-même, comme « virollet » est il proche de ton « virollet » Cyrille ? Si c’est le cas, peut être la différence de teinte à t elle une autre explication ?

Je peux même t’envoyer un drageon de mon virollet

Tes descriptions sont parfaites, pour ce qui concerne Virollet, mais les photos de fleurs ne correspondent pas (celles de Callimarcio), et c'est pour ça que je pense qu'il y a eu erreur d'étiquetage. Ici, certaines fanent violet, pas toutes avec une telle intensité. C'est bien connu, ces types de fleurs sont très variables. Ici c'est très calcaire, chez toi, la terre doit être acide ! Concerne précieusement les drageons à venir. Je l'ai envoyé à greffer, mais pour l'instant, je ne sais pas ce que cela aura donné. Je vais devoir déménager le pied mère à Mornay, et je n'en ai pas d'autres. Les boutures ne sont pas encore racinées. Il ne faut pas le perdre ! Par la suite, dès que je le pourrai, je proposerai les raretés ailleurs. Il faut du temps et de la place. Le premier me manque, le second, heureusement qu'il y a Mornay, pour les accueillir, et la terre (hors une zone très pauvre) leur convient à merveille.

Brendan, un premier message que je n'avais pas vu plus haut. Je mettrai des photos tout à l'heure. Il est possible que le rosier réagisse différemment chez vous, étant donné la nature du sol bien opposée. Cela je l'ai constaté plusieurs fois (thermidor aussi) entre la rose trouvée sur son lieu d'origine et la rose une fois cultivée. Pour faire simple, son bois est lisse, feuillage glauque, caractéristique, et bien différente des galliques traditionnels. L'arbuste est assez haut (2 mètres) et s'évase fortement, comme tu le décrit très bien.

Brendan, tu avais mis une photo du rosier, tout en boutons, avec les branches qui s'étalaient, mais je ne sais plus où ?
C'est bête, tout à l'heure, je voulais prendre une photo des feuilles, pour comparer. En voici une autre, en photo, d'un autre hybride d'alba/centifolia, exactement pareil. Une chose est certaine, Brendan, c'était bien une bouture de la rose de Virollet que je t'avais envoyé. Il était si important de devoir la multiplier.
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J’ai une belle bouture de virollet de disponible pour l’automne.