Des polyanthas.

Jeudi, dernière chasse aux rosiers, et expédition pour récupérer des bois à bouturer et des drageons. Le temps était maussade, entre deux gros coups de vents. Avec toutes ces histoires de restrictions, plus moyen de voyager en paix. Alors là, je me suis lancé. Ce n'était qu'un voyage, en retour sur des sites bien connus, jusqu'aux portes de Niort, dans les Deux-Sèvres. Donc, des poches pleines de bois à raciner. Et arrivé sur Beauvoir sur Niort, en remontant sur Gript, heure de manger, je vois un panneau indiquant un supermarché. Ca tombait bien, je commençais à avoir bien faim. Je vois un panneau touristique, concernant une église romane du XIIième siècle. Je l'aperçois sur la gauche, le commerce et sur la droite. "Oh très belle église sur son piton" !. Et je regarde à nouveau, et je vois un cyprès à côté. Y aurait'il un cimetière à côté ? Au rond point, je fais demi-tour, je prends la petite route, qui mène au joli village du Cormenier, atteins l'église. Il y a bien un vieux cimetière en face du bâtiment. A l'intérieur, tout est parfaitement propre. Je vois un gros rosier, bien taillé, et mon intuition me dit qu'il peut s'agit d'un 'Laure Davoust', ou d'un autre multiflore. J'hésite, mais finalement, je prends trois rameaux à bouturer. Je me retourne, et j'aperçois une masse de végétations complètement abandonnées, et je reconnais de vieux rosiers, super ! Quel contraste dans ce lieu si propre, et cette masse complètement à l'abandon. Trois polyanthas anciens. Deux à bois rouges, et un à bois vert un peu jaunâtre. Là encore, mon intuition me dit, deux rosiers de Koster et un 'Marie Pavic'. L'ensemble date des années 1920, et est complètement à l'abandon, couvert de lierres. Les rosiers sont une masse compacte de ruines, mais bien vivantes. Alors, je taille les bois morts, et épointe le reste, assez complètement, de façon, si je repasse à la bonne date, de voir ces rosiers bien en fleurs. Je prends des rameaux à bouturer. Je me dis, que s'ils racinent aussi vite et bien que ceux que m'a envoyée Thermidor, alors, se sera une bonne chose ! En repartant, avec un sandwich dans l'estomac, j'arrive à Gript, que je connais fort bien. Il y a au bord de la grande route, et en face du cimetière, un énorme rosier buisson, abandonné depuis longtemps. A chaque fois que je m'arrête là, je vais le voir, car je l'admire pour sa robustesse et résistance. C'est un hybride de thé, donc, pas de ces rosiers que je cherche principalement. Mais la fleur est belle, et ce doit être une variété vraiment coriace. Je me demande encore, comment il fait pour fleurir, car non taillé depuis des années. J'en ai pris des rameaux à bouturer. Au cimetière, il y avait un hybride remontant, que j'ai déjà présenté. Bon, cette fois, la souche est bien morte, après avoir été rabattue, sans aucun doute à la mauvaise saison. On y trouve aussi un sujet de 'Madame de Tartas', sur le mur ouest. L'ensemble a été bien nettoyé, et végétalisé, dommage pour le rosier. Il m'en reste un pied, je vais m'efforce de le rebouturer. En repartant, je suis passé à nouveau au cimetière de Frontenay-Rohan-Rohan. Deux pieds de 'Marie Pavic', toujours aussi abîmés. Un grimpant rouge, à petites fleurs turbinées, j'en ai pris des rameaux à bouturer. A côté, on trouve un hybride de thé jaune orangé absolument superbe, pareil. Je n'ai pas retrouvé un hybride remontant bien connu, dont le nom m'échappe. Tous ces pauvres rosiers sont en grandes souffrances, et sont pleins de bonnes volontés, pour survivre. En 2019, j'avais constaté tout un ensemble de 'Hyppolite', qui avait été saccagé aux désherbants. Il n'en restait plus rien. Et aussi, dans l'entrée du bourg, j'avais remarqué un rosier, qui m'avait semblé être un 'Gloire de Dijon'. Il faudra que je repasse en mai, et je je frappe à la porte de la maison.
Je suis aussi passé dans la forêt de Chizé, où j'avais remarqué un polyantha au tronc énorme, fleurs violettes, dans un petit cimetière. Je rentre, bizarre, je ne le vois pas. J'arrive sur place, il a été tronçonné, car on refait les joints du mur. Il a eu le temps de repousser un peu, et complètement enseveli dans les gravats. Je l'ai dégagé. Il y avait des fleurs, et je me suis dit, qu'il valait mieux attendre juin prochain, pour le bouturer, lui laisser assez de matière, pour reprendre.

Pour les photos, je recommencerais, cela ne veut pas télécharger.

Ah j'adore toujours te lire, entre rebondissements et péripéties, tu nous maintiens en haleine  
De ta bouture de polyantha rouge inconnu qui était montée à 150 en été, taillée puis rebouturée à son tour, 2 bâtons semblent prendre dehors.

Oui, tu as raison, j'adore écrire des histoires, et encore, je fais cours. Les polyanthas bouturent vraiment bien, un grand avantage.
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Voici donc les photos, pas extra !

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Le gros hybride de thé, au bord de la grande route, en sortie de Gript, face au cimetière. Photos de 2017.

Super reportage Cyrille ! Merci.
Impressionnant cet hybride de thé. Une impression de déjà vu mais je n'arrive pas à mettre un nom. Peut être vu chez Caroseline qui aime ce genre de couleur.
Je vais faire des recherches pour le poly .

Un sacré périple. Cet hybride de thé est sympathique, je ne vois pas qui ce peut être mais c'est une variété intéressante pour son coloris et sa robustesse.

Cyrille, je n'ai pas retrouvé sur le forum ta photo qui m'avait fait craquer sur le polyantha rouge, où est-elle stp ????

Bref, 18 mois plus tard, première fleur sur ton polyantha qui taillé l'an passé est reparti à 1m30
Je ne peux pas comparer avec ta photo, ayant perdu sa trace  

Cette fleur n'est pas rouge, mais rose, du même ton que Elmshorn mais avec des stries blanches, et un feuillage très différent typique de véritable polyantha  
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Je crois que c'est son 'bengale cerise'

Flo, ce n'est pas le 'Bengale Cerise'. Je vois bien de qui tu veux dire Hysope. Je ne sais plus où sont les photos ? Ici, il est en train de faner, d'abord rose puis rouge, ou d'un rose très foncé. La floraison dure vraiment très longtemps. Je vais chercher.

Merci c'est un très beau rosier Je me souviens vaguement que tu avais présenté un compte-rendu de ballade ? Enfin je crois mais ma mémoire n'est pas infaillible

Maître Thermidor par le polyantha allechée.... voulu en savoir plus...

Très beau. As tu une vu d'ensemble Hysope?

Tu as raison Hysope, mais peut être te l'ai je présenté dans un courrier personnel ? Thermidor, c'est un beau rosier, fort vigoureux, et qui semble non remontant. Il fleuri uniquement sur le vieux bois. Dans le jardin abandonné, il y avait la version naine au pied d'un arbre, et un grand sujet dans une haie compacte. Ayant bouturé les deux, cela donne une plante 1,30m. De haut, au feuillage de multiflore ancien. Des grappes de fleurs en cloches, pouvant s'ouvrir à plat, comme le présente Hysope, ou rester en cloches. La floraison est super longue, comme pour 'la Marne', est semble non remontante, ce qui est surprenant pour un polyantha. A moins qu'il ne s'agisse que d'un multiflore qui prend son temps pour grimper, bizarre !!! Dans les catalogues anciens, il y a eu une mode des versions naines des grands grimpants multiflores. Je donnerai des photos. Je ne suis pas insensible à la beauté du rosier, tout comme de ses fleurs...c'est dire. J'en profite pour te dire que j'ai vu, hier, le pied de 'Souvenir des Enfants Bénéteau', mis à Mornay. Une splendeur inqualifiable !!! Des centaines et des centaines de boutons, sachant qu'il peut y avoir 50 boutons par grappes.

Il est épineux (épines rouges)
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Oui Hysope, c'est ça. Le fait de ne pas tailler le vieux bois, tu verras bien plus de fleurs. Si toutefois je n'avais pas raconté son histoire, se sont deux rosiers, un nain, sous un arbre, et un grand, dans une haie sombre, d'une maison abandonnée, que je connaissais depuis mon enfance. J'y ai aussi retrouvé, partout dans le jardin, un hybride de Bourbon/gallique, absolument sublime, que je ne pense pas avoir présenté, ou alors, je ne sais plus ! Bnd et Callimarcio l'on vu en photos, ça c'est sûr, pour m'en avoir demandé des pieds. Le terrain est super grand, près de la mer, avec toute la pression immobilière, depuis des années. Je crains, à chaque passage, que tout soit rasé (la maison est d'après-guerre, et ne manque pas de charme). Déjà, lorsque j'étais jeune, le terrain était absolument immense, et depuis, fut divisé en une incroyable quantité de lots à bâtir. J'ai donc récupéré des drageons et boutures, de tout ce qui était possible (avec aussi un wichuraïana rouge parfumé). Voici donc des photo de ce fameux polyantha/multiflore. Les fleurs sont typiques, mais ne semblent absolument remonter, et il fleuri sur le bois de deux ans. Donc doit être un multiflore pur et dur ! Surtout à son feuillage qui est typique.
Pour ce qui est de la couleur, elle me semble variable. Plutôt rouge, dans le jardin d'origine, et en culture, un rose très foncé, presque rouge. La fleur est particulièrement durable et résistante, pas de parfum.
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Et l'un des pieds que je cultive. La fleur est plus en cloche, et ne s'ouvre pas entièrement. Le pied est un peu chlorosé, sauf la nouvelle branche, qui culmine à 1.30 m.
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Vraiment très beau sur ce feuillage vert pomme. Peut être en effet un multiflora style Grafin Choteck que possède Flodu.

Que penses-tu Cyrille, et toi Flodu, de cette première proposition ? Dans les multifloras le feuillage de "Printemps fleuri" ne correspond pas trop, alors que GC semble une piste intéressante ?
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Je ne retrouve pas la forme dans la rose Grafin Choteck. J'ai de plus en plus l'intuition que c'est un multiflore grimpant !

Ta photo est superbe. Pas moyen de trouver le bon nom, pour l'instant. Le pied en terre grimpe, grimpe...

Encore plus de fleurs mais tout n'est pas encore ouvert
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Quel feu d’artifice

La couleur me rappelle celle du Loiret.