Souvenir de Madame Léonie Viennot (Alex Bernaix - 1898)

Selon HMF : Rose argenté avec des reflets jaunes. Peu parfumé. Peut éventuellement remonter. Parents : "Gloire de Dijon x semis.

Commande d'Ortolan

Il faudrait déplacer le sujet vers les rosiers Thé grimpants

Il se réveille

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J'ai hâte de voir s'il s'agit bien du thé que l'on croise fréquemment en pays Bigouden.

C’est pour bientôt :

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Je vais le suivre attentivement.

De beaux rameaux florifères ont été cassés lors d’un très fort épisode venteux en mars dernier.
J’espère que d’autres vont prendre la relève.

Je suis curieuse de voir s'il remonte dans le sud.

Il remonte parfaitement avec de la chaleur, voire beaucoup de chaleur, Qu'il apprécie.

Pas tout-à-fait ouverte mais déjà très séduisante
Je n’ai que 4 boutons.
Le vent froid et tempétueux en mars dernier m’en a flingué 4

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Du jour :

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Merci Ortolan, c'est bien la même rose que la mienne!

Ça fait toujours plaisir de connaître enfin l’identité d’un rosier que l’on cultive

J’espère une belle floraison en 2022 avec un peu plus de tenue que cette première année car la rose est déjà bien jolie

cet hybrideur semble nous avoir laissé de bons rosiers, plutôt pour le sud car il s'était établi en Espagne à Valencia; ça m'avait marqué.
Chez Loubert on retrouve:
Baronne henriette de snoy: il est extra
Mme e.veyrat hermanos
Duchesse d'auerstadt
Monsieur tillier
Claire jacquier

Je n’avais pas lu cette petite liste fort intéressante.
Merci Florian

En attendant, voici la première fleur de cette année :

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L'identité de cette madame Léonie Viennot enfin identifiée, reste plus qu'à retrouver son acte de décès.

Voilà un moment que je me demandais qui pouvait être cette Léonie Viennot ?
Et puis, le monde de la rose étant un cercle restreint, et en fouillant un peu dans les revues de l'époque, on fini toujours pas trouver des indices. Monsieur Denis Viennot, pépiniériste de son état et représentant  régional était fort connu, reconnu et très apprécié par ses pairs. En lisant les éloges funéraires, et comme cela semble être une curieuse habitude, les décédés sont parés de toutes les qualités et meilleures intentions du monde, durant leur vivant. Mais je pense qu'il y a quand même une grande part de sincérité, on n'en dirait pas autant au propos de viles crapules. Bon, tout cela est formidable, mais ne donnait pas d'indices concrets sinon, qu'il avait 77 ans à son décès le 03 août 1903, à Dijon.
Revenons donc au lundi 18 avril 1853, en la mairie de Dijon (Côte-d'Or), où sont célébrées les noces de Denis Viennot, garçon pépiniériste, âgé de 21 ans, natif de Villotte, canton de Saint Seine l'Abbaye, demeurant à Dijon. Avec damoiselle Jeanne (Léonie) Brethenet, âgée de 20 ans, sans profession, native de Francheville, même canton, et demeurant à Dijon. Là où quelque chose pourrait sembler inexact c'est que Léonie n'apparaît jamais, même sur ses actes de naissance et décès, elle porte toujours le même prénom de Jeanne.
Et cependant, sur son acte de mariage, elle signe à côté de son mari, Jeanne Léonie Brethenet. Ayant fait beaucoup de généalogie, je savais depuis longtemps que le prénom de naissance n'était que rarement celui de tous les jours. Souvent lié à la tradition familiale, les personnes se prénommaient de façon presque invariablement avec les mêmes prénoms que leurs proches parents. On verra une belle évolution vers le milieu du XIXème siècle, changement d'époque !
Je n'ai pas trouvé plus concernant cette personne, décédée le 12 janvier 1896 à 63 ans, en son domicile de la rue des moulins, à Dijon. Sans nul doute très appréciée pour avoir donné, par baptême, son nom à une rose qui aura traversée un bon siècle sans faillir.
Autre chose très curieuse, sa mère se nommait Bonnaire, j'ai même vu un autre mariage Viennot X Bonnaire. Y aurait'il quelque chose à voir avec la rose 'Madame Joseph Bonnaire' ? Un lien de parenté dans doute. Reste à chercher qui était cette famille Bonnaire.
Archives de l'Etat-Civil en ligne:

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Très opulente et un très beau nuancier de couleurs :

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Bonne pioche.Mon Mme e.veyrat hermanos planté un hiver ne s'est jamais plu à son emplacement ,les fleurs on du mal à s'ouvrir, c'est un coin trop sec je pense.

J’ai quand même 2 beaux boutons dévorés par les cétoines qui adorent cette couleur

Il est annoncé comme remontant par les Pépinières Loubert mais il n’a jamais refleuri passé le mois de mai.

‘Mme E. Veyrat Hermanos’ possède des fleurs très doubles : sans doute que la sécheresse de son emplacement amplifie la non-ouverture des boutons ?

Curieux qu'elle rosier ne remonte pas. Ici c'est le cas, surtout s'il fait bien chaud. Sans doute trop sec, le temps qu'il s'installe en profondeur.

C'est passionnant les recherches dans les archives, ça me rappelle de bons souvenirs !

Oui, merci Cyrille pour ces précisions historiques

Concernant la variété que je cultive, je ne sais pas si c’est la bonne (en provenance des Pépinières Loubert), mais bon … elle reste jolie

Ici au château de Mornay, le rosier est parfaitement installé au bout de deux ans, les pieds dans ceux d'un palmier. D'habitude en fleurs en avril, là juste en boutons mais bien rempli et la vigueur extraordinaire commence à se faire voir.

D'hier soir, le vieux pied abandonné près de chez moi. J'ai noté qu'il sentait la pomme verte.
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