Unique Rose (Cels - avant 1810)

Une bouture réalisée à la fin des années 1990 et en provenance de la Roseraie de L’Haÿ-les-Roses.
Plantée à mi ombre, et coincée entre des pivoines, son développement est très limité mais la rose est belle et bien parfumée :

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Splendide avec la rosée.

J'ai mis en vente la maison de mes parents avec, bien évidemment, les rosiers du jardins

J'ai récupéré un drageon de cette variété oubliée que j'ai envoyé sans tardé aux Rosiers du Berry.
Il l'ont bien réceptionnée et vont la multiplier - et donc la sauver - dans les prochains mois.

Je recharge une autre photo de cette belle variété que j'avais chargée en 2009 sur HMF.

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Elle sera, normalement, disponible à leur catalogue, en novembre 2023 - avis aux amateur

Voilà une bien bonne nouvelle. Bravo Ortolan !

J’ai essayé de récupérer quelques variétés dont je savais qu’il me serait très difficile de les retrouver. Je laisse les autres variétés aux nouveaux propriétaires.
Dommage pour le mousseux ‘François de Salignac’ mais je n’ai pas vu de drageons récupérables et je peux toujours le commander chez les Pépinières Loubert.
Pareil pour ‘Blush Hip’ et ‘La Neige’ : de très jolies variétés.

Tu as bien fait de récupérer ce que tu voulais d'autant que c'est le bon moment. J'avais emmené beaucoup de choses de mon jardin de Normandie, pour les rhododendrons j'aurais mieux fait de les laisser , il me reste encore tant d'année  après  entre autres un camélia et deux rosiers bouturés. Ces petites boutures d 'étoile de Hollande et Westerland ont dû jouer un rôle dans ma rosomanie

Je garde en tête

Ortolan, tu n'as pas récupéré du bois de François de Salignac à défaut de drageon? Tu aurais pu tenter la bouture.

Non, malheureusement.
Je bois était entremêlé avec celui de ´Belle de Yèbles’ et je n’avais pas temps de tout sélectionner : je devais faire vite : mon train et mon TGV n’attendaient pas. C’est toujours un peu la course au moment du départ et le bois des mousseux est toujours un peu plus difficile à bouturer, donc tant pis.

Oui le train n'attend pas ! Il est vrai que le bouturage des mousseux est plus difficile.

Pour le bouturage des rosiers mousseux, les anciens tiraient déjà la tronche, donnant un ratio de réussite de l'ordre d'1 bouture sur 20... ce qui n'était guère rentable. La greffe des mousseux, si elle marchait, n'était stable qu'une courte décennie…
Bref, j'ai testé le bouturage l'année dernière avec un 'Laneii' centenaire car planté en 1867 (6m2 le rosier!), j'ai réussi avec un score d'1/24... ce qui confirme que les anciens avaient raison.
Et encore, c'était avec la technique dite à l'étouffée. Le reste avait lamentablement pourri. Je pense que c'est la multitude de fins aiguillons qui pose problème.
Par contre, il y a un truc avec les mousseux qui permet d'atteindre de meilleurs taux de réussite en prélèvement d'urgence/catastrophe, c'est la bouture basse ou quasi-marcotte selon certains.
Il s'agit de prendre une tige à raz du sol, en tirant dessus et de prélever presque au point des premières racines.
Cette portion de tige est souvent dépourvue d'aiguillons, aussi le contact avec le substrat est optimisé et assure une excellente reprise en trois mois (et à l'étouffé).
Je l'ai testé en juin avec trois fragments qui n'avaient pas le moindre bout de racine, et ils ont bien pris depuis.

J’ai installé mon ‘Unique Rose’ en pot et un morceau de racine de drageon en pleine terre : normalement, cette méthode est fiable (expérimentée par Jade, si je me souviens bien).
Je n’aimerais pas perdre cette variété.